En amont de la journée d’étude, a été organisée le jeudi 20 juin une journée d’atelier Jeunes Chercheur.e.s au cours de laquelle des doctorant.e.s et des étudiant.e.s en master venu.e.s du Burkina Faso, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Sénégal et du Togo ont présenté leurs projets de recherche et leurs terrains.
Au cours de la journée, les enseignants-chercheurs suivants ont également présenté leurs approches des études du développement sur le genre :
• Gaëlle Gillot (géographe, maître de conférences, IEDES),
• Madeleine Wayack-Pambè (démographe, maitre-assistante à l’ISSP),
• Rosine Addy Mosso (statisticienne-démographe, chargée de recherche et d’enseignement, ENSEA)
• et Marie-Eve Desrosiers (politiste, professeure agrégée à l’EDIM)
Avec des entrées disciplinaires relevant des sciences économiques et sociales, portant sur les contextes africains, les interventions ont permis d’aborder les approches possibles sur/dans les violences dans les sphères privée et publique et en contexte sensible, sur les inégalités de genre au travail, dans l’accès aux soins et au logement, ainsi que sur les pouvoirs et contre-pouvoirs, les droits, et les intégrations.
Au cours de différents ateliers, les doctorants et jeunes chercheurs ont eu l’occasion d’échanger autour de leurs travaux entre pairs et avec des chercheur.e.s séniors, ouvrant un débat riche et enthousiaste sur les définitions et concepts mobilisés, sur l’opportunité des méthodologies d’enquête utilisées (qualitative et quantitative), et la complémentarité des différentes disciplines des sciences économiques et sciences humaines.