SYNTHESE, Table ronde dans le cadre de la Semaine européenne du développement durable

, par Admin

Quelles formations pour quelles solidarités internationales ?
Les évolutions des formations face aux distorsions et dilemmes du système performatif de l’aide internationale au développement.

Cette table ronde est organisée à l’occasion de la sortie de la vingtième promotion de la licence professionnelle « Chargé.e de projets de solidarité internationale et développement durable dans les pays des Suds » (CPSIDD), une formation portée par la chaire Unesco « Formation de professionnel/-les du développement durable » de l’Université Bordeaux Montaigne (UBM) et du LAM (Laboratoire UMR 5115 Les Afriques dans le monde).

Ce rendez-vous entre des acteurs de la formation à la solidarité et coopération internationales est le fruit d’une collaboration entre cette chaire Unesco de l’UBM/LAM et la chaire Unesco « Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir » de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne-IEDES. Les deux chaires avaient déjà collaboré en 2017 en co-organisant le colloque international « Les acteurs de l’aide internationale : vers quels savoirs, engagements et compétences ? ». Suite à ce colloque, un appel à contribution avait été lancé pour réaliser un dossier dans la Revue internationale des études du développement, intitulé « L’aide internationale au développement : acteurs, normes, pratiques ». Ce dossier paru début 2020 avait souligné différents dilemmes et distorsions auxquels font face les acteurs de l’aide internationale au développement. Sur la base de ces constats, une série de questionnements émergent sur la façon dont les formations préparant à travailler dans ce domaine s’adaptent aux évolutions de ce milieu et du contexte général, tout en composant avec les motivations et aspirations des étudiant.es et stagiaires.

Cette table ronde cherche à croiser les expériences et les points de vue. Il existe en effet tout un écosystème d’organismes de formation ayant chacun leur singularité, au sein desquels les trajectoires des diplômé.es et des professionnel.les se déploient : certain.es étudiant.es passent de la licence professionnelle de Bordeaux ou de l’Ifaid aux masters de l’IEDES, pour ensuite effectuer une partie de leur parcours professionnel au Gret, tout en continuant à se former, soit au sein de cette même structure, soit en suivant des modules au Ciedel. À l’échelle internationale, et tout en prenant en compte les difficultés aujourd’hui pour étudier ailleurs que dans son pays, des étudiant.es évoluent et bougent au sein des établissements de la Chaire Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir, qui tous proposent des formations préparant aux métiers du développement local ou international1 (dont l’ISSP qui est aussi autour de cette table ronde) qui, pour partie, se confondent avec ceux de la coopération et de la solidarité internationale.